Témoignage d’Orphée. Thérapie de la possession spirituelle. Fr

Témoignage d’Orphée. Thérapie de la possession spirituelle.

Doctor José Luís Cabouli. Terapia de la Posesión Espiritual (Thérapie de possession spirituelle. Technique et pratique clinique). Técnica y práctica clínica. ISBN: 9789507543807. Editorial Continente (http://www.edicontinente.com.ar). Formato: 230 x 155 x 25 mm (Rústica con solapa). Páginas: 360. Publicación: 18/09/2012.Dans ce cas le patient, qui s’appelle Orphée, a terminé une session où il a résous un pacte avec l’obscurité d’une vie antérieure. Dans la session actuelle le thérapeute localise la présence de plusieurs êtres désincarnés qui sont entrés dans le patient profitant de son état précédent. Le thérapeute dialogue avec chacun de ces êtres, qui se montrent utilisant la voix et les cordes vocales d’Orphée, et les aide à trouver le chemin de la Lumière. Ainsi, ils dégagent leur hôte de ses dérangements et ils peuvent reprendre le cycle des incarnations successives.


Le témoignage d’Orphée.

Orphée (42 ans), est instructeur de yoga, ostéopathe et psychothérapeute. Avec sa femme il dirige un centre où ils travaillent avec des techniques diverses rattachées à la croissance spirituelle. Orphée, ensemble avec Loli, sa femme, participait à un atelier de formation en Espagne. Dans une des sessions pratiques, tandis que Orphée prenait part comme patient, plusieurs êtres se sont manifestés en même temps à travers de lui. La situation fut très difficile de traiter par le thérapeute de service, qui s’initiait dans son travail avec les âmes perdues. Le docteur Juan José López Martínez, qui supervisait le travail, prit alors la conduite de la session portant Orphée à rompre le pacte avec l’obscurité que celui-ci avait porté à terme dans une vie précédente. Après de rompre le pacte la session conclut avec Orphée trop épuisé pour continuer.

Après cette séance, Orphée resta avec une étrange impression : il se sentait fragmenté. Il en avait bien de quoi : tout à coup il était devenu conscient de la présence de plusieurs volontés á la fois dans sa conscience, et il était vraiment déconcerté. En même temps, il commençait à pressentir l’origine des difficultés qu’il rencontrait pour se développer spirituellement. Le matin suivant l’impression de fragmentation perdurait. Il suffisait de le regarder aux yeux pour comprendre qu’il n’était pas du tout présent. On commence alors à travailler à partir de cette impression de fragmentation. Faites beaucoup d’attention, car ici se manifesteront plusieurs êtres, un derrière l’autre, et il y aura des moments où on ne saura pas qui est qui.

Mardi, le 7 octobre 2003.

Thérapeute : Très bien, Orphée, elle est comment cette impression de fragmentation ?

Orphée : C’est difficile de l’expliquer maintenant. Il y a une impression de diminution de la force de volonté, c’est comme suivre un discours qui ne m’appartient pas –il parle avec la voix entrecoupée et avec difficulté–. Il y a une impression de colère immense, brutale. Quelqu’un est très fâché, quelqu’un et d’autres aussi, mais il y en a un qui a plus de force que les autres. Ce dont j’ai besoin, et ici c’est moi qui parle, est de simplifier mon expérience. Je ne peux pas faire face à tous en même temps, je peux seulement en affronter un à la fois.

Très bien, alors tu demanderas l’aide de l’Archange Michel pour qu’il t’assiste et il t’accompagne dans cette expérience.

Archange Michel, je te prie que tu me donne ton assistance et m’accompagne pour faire ce travail.

Thérapeute : –Maintenant je te demande que tu aie confiance. N’importe de quoi il s’agit, tout sortira bien. N’interfère pas dans le travail, ne te bat pas, ne dépense pas ton énergie. Je conterai jusqu’à trois, et quand je dis trois tu permettras que cette énergie, ou qui que ce soit qui est en colère, puisse se manifester librement, je ne suis personne pour critiquer ni juger.

Âme perdue : Pffff ! –elle souffle–. C’est ce que tu dis, mais tu dois me démontrer que c’est vrai que tu ne me jugeras pas.

Est-ce que quelque fois j’ai jugé quelqu’un ?

Je m’en fiche de ce que tu as dit ici ou avant.

Je sais seulement que chacun a sa douleur et je suis ici pour guérir cette douleur. Tous ont quelque chose dont se repentir ou avoir honte, et moi je ne suis pas ici pour juger personne. Raconte-moi ce qui t’est arrivé…

Je suis noir !

Je m’imagine que tu as beaucoup souffert à cause de la condition de ta peau.

Ce n’est pas la peau –il chuchote–. Il s’agit de plumes noires, noires comme celle du corbeau, mais sales.

Pour quoi es-tu en colère ? Est-ce que Orphée t’a fait quelque chose ?

Orphée est un pauvre diable –il dit en soufflant.

Et que fais-tu avec ce pauvre diable ?

Moi, je suis à l’agonie. Après la journée d’hier, j’agonise. (Il fait allusion à la séance dans laquelle sont apparus plusieurs êtres à la fois. Malgré le malaise d’Orphée, le travail réalisé eut de l’effet.)

Et qu’est-ce que s’est passé hier ?

Je sais seulement qu’après la journée d’hier, je suis à l’agonie. C’est mieux mourir que continuer à supporter.

Où es-tu quand tu agonise ? Qu’est arrivé à ton corps ?

Je ne sais pas, je suis très confus. Je ne sais pas si j’ai un corps, si je n’ai pas un corps, si j’ai eu un corps quelque fois –il est hors d’haleine comme si l’aire lui manquât.

Je vais t’aider parce-que cette sensation d’agonie appartient au corps que tu avais avant d’être ici. Est-ce que tu te souviens de ton nom ?

Seulement il me vient… Béatrice.

Thérapeute : Très bien, Béatrice. Je conterai jusqu’à trois et tu iras au moment où tu étais encore dans ton corps. Et nous verrons qu’est-ce qui est arrivé au corps que tu avais. Un… deux… trois. Regarde, qu’est ce que lui arrive à ton corps ?

Béatrice : (D’abord elle commence à tousser et puis elle pleure tout en s’étouffant.)

C’est ça, laisse sortir ta douleur. Explique-moi ce qui se passe. Qu’est arrivé à ton corps ?

J’ai de la peine –elle pleure toujours– J’ai de la peine d’une séparation.

De qui te sépares-tu ?

De quelques enfants… Un oncle m’étouffe et me jette dans la rivière.

Et qui est cet oncle qui t’étouffe ?

Un homme.

Pourquoi cet homme te traite ainsi ?

Pouvoir, désire sexuel, mépris. Il n’a pas de valeur divine, seulement son animalité, sa sexualité.

Maintenant observe que, à la mort de ce corps, il n’y a plus besoin de rester là. Il y a une lumière qui t’attend et vient te chercher pour alléger ta peine et ta douleur.

Ne me viens pas avec des couillonnades.

Regarde bien : ce corps est mort, noyé dans la rivière, et maintenant tu parle avec moi parce qu’on t’a prêté ce corps-ci pour que tu puisses le faire. Tu es plus que le corps. Tu ne mourras jamais, et tu te retrouveras avec ces enfants.

Donc, quel dommage ne pas mourir. Je ne peux le supporter, je ne peux supporter la haine, la tristesse, la colère, je ne peux vivre ainsi. Je vivrai éternellement dans ces conditions, c’est une condamnation –avec désespoir– C’est une condamnation ! Je ne peux pas l’éviter.

Maintenant tu lui diras à cet homme ce que tu n’as pu lui dire à ce moment là. Tu dois exprimer ta colère.

(Béatrice commence à pleurer tristement tandis que le corps d’Orphée se secoue avec des spasmes.)

Thérapeute : –C’est ça. Depuis combien de temps tu ne reçois une caresse, un témoignage d’amour ? Je poserais ma main sur ta poitrine pour te faire sentir la chaleur et l’amour (J’appuie ma main sur la poitrine d’Orphée, et Béatrice-Orphée retient ma main avec les siennes et commence à se calmer). La Lumière est amour, et je vais demander à Dieu que la Vierge Marie vienne t’envelopper dans son manteau. « Humblement, Seigneur, nous te demandons dans ce jour que tu fasse arriver ton amour infini et ta lumière à Béatrice. Aie pitié de sa douleur et envoie ta douce Mère pour qu’elle vienne la chercher. Douce Mère, dans ton amour infini nous te demandons que tu viennes chercher l’âme de Béatrice. » Regarde, ils viennent te chercher. L’amour guérira tes blessures et tes chagrins et tu retrouveras tes enfants. Tu dois seulement entrer dans la Lumière et tu retrouveras la paix et le calme qu’il te faut pour guérir tes blessures.

Âme perdue II : –Je suis attrapé… nous sommes tous attrapés… –en changeant la voix.

Très bien, qui parle maintenant ? Qui es-tu ?

Je ne sais pas, je ne sais qui je suis.

Combien d’êtres sont avec toi ?

Quelques-uns.

Et où sont-ils attrapés ?

C’est un filet obscur, plein de cadavres, tous carbonisés. Nous sommes avec les indésirables, les abattus, les méprisables, les impurs, les non-présentables.

Ils n’ont pas besoin d’y être, c’est une erreur d’être là. Quelqu’un les a convaincu qu’ils doivent y être, les a trompés et les a attrapés. Je conterai jusqu’à trois, et tu te souviendras comment on vous a attrapé. Un… deux… trois. Comment on vous a attrapés ? Qui l’a fait ?

Il ne me laisse pas parler.

Qui ne te laisse pas parler ?

Un. Il me dit « salopard, ne dis rien ». (Ça arrive souvent de trouver une entité qui domine les autres.)

N’aie pas peur, maintenant tu peux parler. C’est comment qu’ils vous ont attrapés ?

La naïveté.

Qu’est-ce que vous a attiré ?

La distinction, les élus, l’énergie, le pouvoir, l’argent, le contrôle sur les autres. La spécialité, être spéciaux.

Qu’est-ce qu’ils vous ont promis ?

Tout ça.

Et qu’avez-vous donné en échange ?

Attraction, énergie, argent, travail, discipline.

Très bien, maintenant vous pouvez vous libérer de tout cela. Peu importe qu’ils vous aient attrapés, qu’ils vous aient trompés. Vous avez déjà passé cette preuve. Toi et ceux qui sont avec toi…

Mais tu ne sais pas qui c’est.

Est-ce que tu peux me dire qui c’est ?

Damon !

Cela n’importe pas qui c’est. Vous êtes tous fils de la Lumière, seulement ils vous ont volé votre lumière. Regarde dedans toi et tu trouveras cette petite étincelle, quelque part il y a encore cette petite étincelle.

Ici ! –il se touche la poitrine.

C’est ça. Toi et tous ceux qui sont avec toi vous êtes fils de la Lumière.

Ils sont mes amis et ils sont tous là, tous, tous –avec désespoir.

Oui, et ils vont se libérer, ils iront tous a la Lumière, tout de suite. Tu dois seulement demander l’aide de la Lumière. Demande pardon à la Lumière parce que tu t’es laissé attraper, parce que tu t’es laissé séduire, parce que tu as cru qu’il y avait des choses plus importantes.

Je n’apprends pas, je n’apprends pas. Je retombe toujours dans les mêmes erreurs, je répète toujours la même histoire, je vends toujours mon âme au diable –en pleurant.

Cette fois-ci tu en finiras avec cette histoire, cette fois-ci tu reverras la Lumière. Demande pardon à la Lumière. « Nous demandons pardon parce que nous avons été naïfs, parce que nous nous sommes laissés attraper ».

Je te demande pardon en mon nom et au nom de tous mes compagnons, parce que nous nous sommes laissés attraper. Aide nous à en finir avec tout ceci. Il y a des siècles que nous faisons la même chose –il pleure–. Des milliers d’années faisant la même chose, confondant le chemin, toujours confondant le chemin. Malheureux de nous !

« Archange Michel, viens nous libérer ».

Mais il n’en voudra pas –il pleure inconsolable.

Je demanderai à l’Archange Michel pour toi. Archange Michel, humblement je te demande que tu viennes aider ces êtres qui se sont perdus dans l’Obscurité. Nous te demandons au nom de Dieu, pour qu’ils puissent récupérer leur condition de fils de la Lumière. » Voila l’Archange qui vient. Tu prendras l’épée de Saint Michel et tu te libéreras toi-même et tu libéreras tes compagnons.

Je n’ai pas la force –il continue pleurant.

Je t’aiderai. Répète derrière moi « Archange Michel, prête-moi ton épée pour nous libérer ». Allons, tu peux. Je soutiendrai ton bras, prends l’épée. Allons, tu peux le faire. Répète avec moi : « Au nom de Dieu…

Au nom de Dieu… –bafouillant à peine les mots.

…et par le pouvoir de l’Archange Michel…

…et par le pouvoir de l’Archange Michel…

je me libère et récupère mon énergie…

je me libère et récupère mon énergie… –il pleure encore.

Je récupère ma liberté et je récupère ma lumière. »

…Je récupère ma liberté et je récupère ma lumière –maintenant sa voix est plus ferme.

Ça y est, répète encore une fois.

Au nom de Dieu et par le pouvoir que me donne l’Archange Saint Michel je récupère mon énergie et ma lumière, et je libère mes compagnons, ma femme et mes enfants.

C’est ça, très bien. Encore une fois, plus fort.

Au nom de Dieu et avec l’épée de Saint Michel je récupère ma lumière et je romps avec avec toute cette merde et je me libère à moi-même, à mes compagnons, à ma femme et à mes deux enfants. (Ici je me doutais que maintenant c’était Orphée qui parlait, cependant je décidais de continuer pour ne pas interrompre le travail.)

C’est ça, maintenant coupe les chaînes avec l’épée. Allons donc, conte jusqu’à trois et tu couperas les chaînes qui te lient avec l’épée de Saint Michel. Un… deux… trois. Maintenant ! Allons ! Romps avec ça ! Allons !

Ah ! Ah ! –en pleurant et bredouillant–. Ay ! Ay ! Ay !

Allons, tu peux, allons que la Lumière arrive, allons que la Lumière entre.

Je ne peux pas ! Je ne peux pas ! Je me sens impuissant.

Oui, tu peux, allons que je t’aide. À la une, nous y sommes (je dois soutenir son bras parce que à peine il peut le lever), à la deux… et à la… trois !

Ahhh ! (Finalement il fait le geste de couper avec l’épée et il reste hors d’haleine et toussaillant quelques minutes.)

Maintenant tu dois exiger qu’ils te rendent ton énergie.

Hélas ! Dis-lui qu’il attende ! Dis-lui qu’il attende ! Je ne sais rien ! –hors d’haleine et au désespoir.

Sois calme, je suis à ton coté. Dis-moi qui est là.

C’est un point, un point de lumière dans l’obscurité. La lumière qui sépare ce qui est bon de ce qui est mauvais –il pleure toujours–. Qu’il n’entre pas, je ne sais rien !

Tu dois seulement demander à Lumière. L’Archange Michel est ici et il t’aidera.

Je veux la Lumière ! Je veux la Lumière. –petit à petit il devient calme.

C’est ça, tout ira bien. Ouvre tes yeux à la Lumière et réclame ton énergie, à ceux qui t’ont déçu, qui t’ont attrapé, qui t’ont séduit, tu leur diras : « Je veux mon énergie maintenant, je veux qu’on me rende l’énergie qu’ont m’a volé ».

Je veux ma volonté… je veux le contrôle de mon corps… –avec la voix entrecoupée– Je ne veux plus souffrir… les siècles… vous ne m’attraperez plus jamais, je ne me confondrai plus… je ne me laisserai séduire plus jamais. Je n’ai pas de discernement pour rien !– il pleure une autre fois.

Ça fait part de l’apprentissage. Tu apprendras de tes erreurs, tu sais que ceci n’a pas été une bonne chose.

Et toi, comment je sais que tu es bon ? Que tu ne me trompe pas, un autre qui me trompe.

Regarde mon bénéfice avec ça, je ne gagne rien.

Que sais-je ce que tu gagne ! Que sais-je ! Tu dis que tu es de la part de la Lumière, et à moi que couillons ça m’importent si tu es de la Lumière ou non, et je suis séparé de tout ça, et je ne sais où je suis ni quelle merde je fais ici ni pourquoi je suis venu ici –il pleure toujours–. J’en ai marre de tout ça ! Oui, calme-toi, toi calme-toi ! (Son désespoir est tellement grand qu’il y a des moments où son discours devient inintelligible.)

Qui parle maintenant ? Qui es-tu ? (Maintenant c’était le moment de tirer les choses au clair).

Je suis Orphée, merde ! Encore un dans le brouillard.

Thérapeute : Et, dis-moi une chose, tu te trouve bien dans ce brouillard, tu te trouve bien dans cette obscurité ?

Orphée : Je ne me trouve bien nulle part ! Aucun de nous ne se trouve bien ! –il pleure hors d’haleine.

Très bien, maintenant je veux que tu m’écoutes avec attention…

Naturellement, j’écoute tout le monde avec attention.

Tu es ici pour t’intégrer et pour intégrer ton énergie. Je ne veux te prendre rien.

Oui, c’est ce que tout le monde me dit. Chacun vend sa marchandise.

Ça fait partie de ton apprentissage, apprendre à discerner et à ne pas te laisser attraper, parce que tu te laisse facilement séduire para la vanité et par tes faiblesses. Si tu te faisais confiance et tu eusses conscience de ton essence, ceci ne t’arriverait pas. Tu es un fils de la Lumière…

Ceci est vrai, mais je suis plein de merde et la Lumière m’a oublié.

Non, la Lumière ne t’a pas oublié, c’est toi qui as oublié la Lumière, toi qui s’es séparé de la Lumière. La Lumière y est toujours et tu peux la voir maintenant.

Non ! Je ne la vois pas, je ne la vois pas. Que diable, je ne veux pas la voir ou quelqu’un ne veut pas la voir. Je ne la vois pas, elle est ici et moi je suis séparé d’elle, et c’est comme je suis toujours, perdu comme une merde.

La Lumière te recevra.

Oui, c’est ce que j’espère, putain !, qu’un jour elle me reçoive, ou qu’un jour je sois à même de faire ce qu’il faut faire pour me trouver avec elle, parce que je ne peux pas être tellement orphelin. Je suis orphelin, orphelin –il pleure.

C’est ta honte qui t’éloigne de la Lumière. Dis à la Lumière : « oui, vraiment je me suis trompé, je me suis rempli d’immondice, je me suis rempli de merde ».

Ben oui. Je me suis trompé et je me suis rempli de merde et d’immondice…

mais maintenant je veux me laver.

Mais, qui veut se laver de tous ceux qui sont ici ? Nous sommes une masse de gens… Qui est un et qui sont les autres ? (voyez le dilemme, comment faire pour ne pas tomber dans la folie ?). Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas. Que sais-je ? Nous sommes tous un ou nous sommes tous pêle-mêle, tous… –il fond en larmes et s’étrangle–. Maintenant je vois le corps qui n’a pas de nom, je ne sais pas, je ne sais pas. La chose la plus solide c’est ce corps, mais je ne sais qui anime ce corps, combien il ya a dans ce corps. Je ne sais pas.

C’est la conséquence d’avoir laissé que d’autres entrent dans ton corps, de t’avoir fragmenté. Maintenant tu apprendras à soigner ton corps, parce que le corps est le temple de ton âme.

Et moi, qui je suis parmi tous ces gens ? Qui ?

Maintenant tu le sauras, es-tu un quelconque ou est-tu Orphée ? Es-tu un des autres ou es-tu Orphée ?

Orphée est le dernier venu de tous, le dernier des derniers, le dernier…

Très bien, et qui est en train de parler maintenant ?

Il commence par « s ».

C’est qui ?

« S », la lettre « s ».

Et qui est celui avec le nom qui commence par « s » ?

Sixto.

Thérapeute : –Très bien, Sixto. Tu sais tout ce qui est en train de passer, es-tu prêt à aller vers la Lumière ? Vas-tu me permettre que je t’aide à retourner à la Lumière ?

Sixto : –Bien sur, mais tu aura beaucoup de travail, mon ami, parce que ici c’est tout très compliqué pour aller à la Lumière. Il faudra avaler beaucoup.

Il ne faudra avaler rien, c’est tout très facile. Quand tu te décide c’est question d’un moment. Ce n’est pas tellement difficile, pour ceci je suis ici, pour t’aider toi et tous ceux que sont ici. Pour qu’il se fasse la lumière, pour que chacun puisse prendre son chemin. Dans votre situation présente, tous entassés comme dans un sac à chats, personne ne sait qui est qui.

Personne ne sait rien, nous sommes punis et fâchés.

Combien de gens il ya avec toi, Sixto ?

Quelques uns… C’est un cinéma, tout un cinéma. On voit seulement les yeux dans l’ombre, les yeux brillent… c’est tout sombre… c’est un cinéma. Des centaines de yeux, je ne suis que un, je suis le porte-parole.

Très bien, nous commencerons avec toi. Tu peux aller à la Lumière.

Moi ? Et les autres ?

Tu veux les emporter ?

C’est que j’ai l’impression que… je ne sais pas, encore que tu me trompe il faudra faire quelque chose.

Je ne te trompe pas, je veux t’aider pour que tu voies la Lumière.

J’espère que ce soit vrai parce que moi seul… je suis dans l’obscurité.

Très bien, je vais demander pour toi. « Humblement, Seigneur, dans ce jour…

Mais, tu crois que je puisse arriver à voir la Lumière ?

Mais oui, regarde dedans toi : tu es venu de la Lumière… Je vais demander à Dieu qu’il t’aide. « Humblement, Seigneur, je te demande que tu ouvre les portes de ton royaume pour recevoir Sixto et ses compagnons. Seigneur, dans ta miséricorde infinie nous te demandons que tu envoies ton rayon de lumière pour que Sixto et ses compagnons puissent rentrer chez eux. Seigneur, envoie tes anges protecteurs pour qu’ils viennent les chercher. Remet leurs erreurs, souviens-toi qu’ils sont tes enfants et qu’ils sont encore en train d’apprendre… »

C’est ça, nous sommes en train d’apprendre.

…quelque fois ils se trompent, comme nous nous trompons tous…

C’est vrai, je répète toujours le même cours.

Maintenant tu va réussir : voila la Lumière qui arrive, il y a une place pour toi, dans la Lumière. On te recevra avec amour et affection, tu te donneras un bain de lumière, tu seras renouvelé et tu recommenceras. Et la prochaine fois tout sera mieux. Aie confiance en toi.

Je n’ai pas d’autre possibilité… Maintenant ceci est déjà devenu gris, mais tu devras pousser d’avantage et tu devras demander davantage parce qu’ici il y a du travail à faire. Dis donc ! Ne me lâche pas maintenant ! (Dés qu’il a pris ma main comme Beatrice il ne l’a plus lâchée.)

Je ne te lâche pas, je suis ici à ton coté. Je t’accompagnerais jusqu’à ton entrée dans a Lumière, je suis ici avec toi.

Et avec tous, car à présent ceci est une manifestation. Ils ont tous les boules. Ne me lâche pas maintenant !

Seigneur, reçois-les dans la Lumière, humblement nous t’en prions. Grand Dieu de l’Univers, Créateur du ciel et de la terre, Père de tout ce qui est créé, sanctifié soit ton Nom dans tout l’Univers, pardonne, Seigneur, notre méchanceté, délivre-nous de tout mal.

C’est l’ignorance, pardonnez notre ignorance. Des siècles… des siècles…

Dieu le Père sait ceci, pour cette raison il nous envoie à l’école, pour qu’on apprenne. Tout deviendra clair pour toi et pour tes compagnons. Vous aurez tous une nouvelle opportunité.

Il y a un qui reste, hey, di à celui-là qu’il vienne.

Appelle-le, quel est le nom de celui qui reste ?

Humbert.

Thérapeute : Allons, Humbert. N’ai pas peur, personne ne te dira rien. Dieu connait nos faiblesses et il sait que nous nous trompons. Dieu est amour et compassion, personne ne vous grondera. Dieu souffre quand nous souffrons. Allons, Humbert, toi aussi.

Humbert : C’est que je suis fâché avec Dieu. Comment va-t-il souffrir ! Si toutes les choses sont à son goût, qui souffre ? Tout ça c’est un bobard, pourquoi ? Je ne comprends pas –d’abord fâché et maintenant pleurant–. Les gens se tuent et les enfants souffrent… Putain ! Couillons ! Pourquoi il permet tout ceci ? Je ne crois rien, je ne crois rien ! Je ne veux croire rien ! Ce n’est pas possible, tant de souffrance et Lui regardant d’en haut… et nous sommes ses enfants et… quel père de merde ! Et il nous a créés et, mais allons ! Que sais-je… Je ne comprends rien… Je ne peux pas comprendre pourquoi nous souffrons tous. Je ne peux pas comprendre, je ne peux pas comprendre ! –il pleure– Je ne comprends pas la souffrance, je ne peux pas comprendre. Je ne supporte pas ma douleur ni celle des autres ! Je ne peux pas !!! Je ne peux entendre rien. Qu’il me l’explique ! Je ne comprends pas la souffrance des hommes, des femmes, des enfants, des animaux et des plantes. Je ne peux pas ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas comprendre ! Et… maintenant la Lumière… merde ! Qu’on me l’explique ! Mais de façon convaincante ! Je ne comprends pas pourquoi il nous a fait être ainsi et pourquoi les enfants souffrent et pourquoi… Aaahhh !

Bon, calme-toi, Humbert, je te l’expliquerai de mon mieux, avec mes connaissances, jusqu’ou je puisse arriver. Maintenant, je te pose une question, qui cause cette souffrance ? C’est Dieu ou c’est l’homme ? Qui cause les guerres ?

Mais pourquoi a-t il fait l’homme ainsi ?

Dieu n’a pas fait l’homme ainsi. Dieu a créée l’âme des hommes. C’est l’âme qui est faite à image de Dieu, mais quand l’âme s’incarne dans un corps elle oublie sa condition divine.

Mais le corps aussi l’a fait Dieu, ou pas ?

Le corps appartient à la matière, mais en réalité tout est Dieu. Ce qu’il arrive est que, nous sommes tellement ignorants que nous l’oublions, il n’y a rien qui ne soit pas Dieu.

Alors, dès qu’il nous a fait il aurait pu nous faire plus avisés, non ? Avec plus de connaissance…

Oui, peut-être. Mais c’est l’homme qui oublie. Dieu a créé l’homme et lui a donné le libre arbitre pour qu’il apprenne et pour qu’il décide lui-même jusqu’à qu’il comprenne qu’il fait part de Dieu. Mais l’homme a oublié son origine parce qu’il est tombé dans la tentation et parce qu’il aime le pouvoir, parce qu’il aime dominer ses frères, et parce qu’il n’est jamais satisfait de rien. C’est l’homme qui discrimine para la couleur, c’est l’homme qui tue. Ce n’est pas la faute à Dieu, c’est l’homme qui cause la souffrance.

Et les âmes sombres ? Il s’agit aussi d’hommes ?

Il s’agit de personnes qui ont livrée leur volonté à l’Obscurité, et leurs âmes peuvent aussi être rédimées par l’amour et par la Lumière. C’est le même homme qui se laisse attraper para la séduction de l‘obscurité. Ne te fâche pas avec Dieu, fâche-toi avec l’homme.

D’accord.

Tu a l’opportunité d’en sortir de tout ceci. Maintenant tu a l’opportunité de rejoindre la Lumière, de te combler de l’amour de Dieu et d’aider les hommes à réveiller à leur véritable condition. C’est dur, c’es difficile, mais tous nous travaillons pour ceci, pour porter la lumière à la conscience de cette humanité. Tu comprends ?

J’espère ne pas oublier, ma mémoire est très mauvaise.

N’importe, tu repasseras cette leçon beaucoup de fois.

Le fait est que je veux reposer. Si je ne repose pas de tant de souffrance, je ne pourrai rien faire pour personne. Je suis un désastre…

Ne dis plus ceci.

Bon, j’ai été un désastre.

Maintenant tu reposeras, les anges t’accompagneront et t’aideront à te dégager des impuretés. Tu reposeras et ils te prépareront pour le moment où tu seras préparé pour reprendre le travail.

Ils marchent déjà… ils ont ouvert la porte du ciel. Ils sortent avec ordre…

C’est ça, « Seigneur, n’oublie pas Humbert. Envoie son ange protecteur pour qu’il vienne le chercher. Humblement nous te le demandons, Seigneur. Envoie l’ange destiné pour prendre Humbert et le porter de retour à la Lumière. » Voici qu’ils viennent te chercher, Humbert. Tranquille, tout sortira bien.

Hey ! Et Orphée, quoi ? Que se passera avec Orphée ?

Orphée est bien, lui aussi a encore beaucoup pour apprendre. Orphée doit apprendre à avoir soin de son corps, de soigner son champ vibratoire, sa conduite. Ceci a été sa tâche et à partir de maintenant il verra avec plus de clarté.

J’ai peine à le laisser maintenant.

Je comprends. Est-ce que tu veux lui dire quelque chose à Orphée ?

Écoute, bonhomme, –il s’adresse à Orphée– tu n’es pas un méchant type. Voila, maintenant je m’emporte tous ces gens. Écoute, je marche, mais… je marche pour de bon, eh ? –hors d’haleine– Écoute, n’oublie pas de jouer avec les enfants. Écoute, porte-les à faire escalade, ils aiment ça. Écoute –il parle chuchotant–, Orphée, Orphée, ne sois pas couillon, tout est très facile. Il y a long temps que les choses sont allées en place. N’ais pas peur, putain ! Cesse de te plaindre. Écoute ce que je te dis, je descendrai une autre fois si tu fais mal les choses, parce que j’en ai marre d’être là. Demande pardon à ta sœur, porte la concorde à ta famille. Soie honnête et… l’histoire de l’origine, souviens-toi-s-en chaque jour, voyons si maintenant le yoga t’est plus facile. Ecoute, quand un client arrive, pense à son âme. Demande aide, putain ! Que toi tu ne fais rien, putain. Ecoute, je t’enverrai un email sur comme est Dieu. Écoute, je démarre, eh ? Écoute, soigne ta femme. Écoute, je m’emporte Evaristo. « Evaristo, putain, Evaristo, sort de là, sort de là et laisse d’ennuyer cette femme. » Et toi, Orphée, ils t’emmerdent avec la douleur, mais ils ne peuvent venir à bout de toi parce que tu es plus dur qu’une pierre, mais cette femme ils l’ennuient beaucoup. « Écoute, Evaristo, laisse-la et dis à Cabouli de lui dire à ce type qu’il marche aussi. Dis-lui qu’il marche aussi… –avec énervement.

Très bien. Allons donc. Toi aussi, Evaristo, Evaristo ? Allons, va avec Humbert. Allons, qu’on t’a déjà découvert, Evaristo. C’est ça, la voie est dégagée, Evaristo. Allons à la Lumière, allons-y qu’il y un petit ange qui vient aussi pour toi.

Écoute… écoute, quel était mon nom ? Écoute, je ne sais ni mon nom… non, pas Orphée, non, l’autre, c’était comme ? , Humbert. Écoute, il ne me reste pas de force, pour rien, arrache cet Evaristo…

Allons, Evaristo, c’est ça… tranquille, c’est ça.

Ahhh ! –il s’apaise et se tait tout d’un coup.

Thérapeute : –Allons, que Dieu te bénisse, et toi aussi, Evaristo. « Humblement, Seigneur, nous te demandons aussi que tu envoie tes anges protecteurs pour qu’ils viennent et s’emportent Evaristo. » C’est ça, dans ce jour, par la grâce de Dieu, ils marchent tous vers la Lumière et laissent libre et en paix Orphée, pour qu’il puisse commencer une nouvelle vie…

Orphée : –Écoute, Cabouli…

Qui parle ?

C’est moi, ce qui reste d’Orphée… c’est que je suis très fragile, très dur et très fragile. Encore je ne suis pas fermé. Dis au patron, qui est celui qui commande…

Que veux-tu que je lui dise ?

Putain ! Qu’il ne soit pas sérieux avec moi et qu’il m’appuie, putain ! Que je demanderai son aide, comme tu dis, parce qu’ici je me perds. Qu’il m’appuie et que… et que…

Très bien, tu lui demanderas maintenant même et je t’aiderai. Répète avec moi : « Humblement, Seigneur, je reconnais que je me suis trompé…

Je reconnais qu’il y a des siècles que je me trompe…

J’ai été très naïf et j’ai cru des choses qui n’étaient pas vraies…

Et j’ai cru que je pouvais être comme toi et que je pouvais être en concurrence avec toi, et même être plus puissant que toi… Je regrette si je me trompe une autre fois.

Maintenant je constate que j’étais dans l’erreur…

Oui, mais ne me demande pas autant, parce que ceci est une économie lamentable.

Pour ça tu dois prier et demander : ne me laisse pas tomber dans la tentation.

Ça, cette part, pardonne-moi. Écoute, Notre Père, tu dois être une brebis qui doit venir, attend, ça suit comment ? Je dois m’en souvenir. Notre Père du ciel…

Attends. On fera une chose plus facile. Grand Dieu de l’Univers…

Putain ! Mais ceci n’entre pas encore ! Moi, j’ai besoin d’un agneau, pourquoi on ne commence pas avec l’agneau et après ce qui suit ? Avant celui-ci d’en bas et après l’autre, le plus grand. Je vais avoir une indigestion ! Regarde, envoie-moi un de rang moyen avec lequel je puisse parler. Maintenant il y a celui qui sait. « Écoute, toi, celui qui a la Lumière, brille à toute heure pour moi, putain. Donne leur un coup, mais pas dans les balles, ils me l’on déjà donné. »

Très bien, alors demande-lui à Jésus. Il t’aidera.

Ah, bien ! Lui, allons ! « Écoute, Jésus mien et de Leandro (un compagnon de cours), Leandro lui a parlé hier à Jésus. Écoute Jésus, que tu as été un Dieu fort. Tiens-moi sous ton contrôle, tiens-moi dans ta vibration. Tiens-moi dans ta vie, mon Dieu. Ne me lâche pas pendant une saison longue, que je m’égare. Donne-moi de ton énergie pour que je puisse me refaire dans le corps, dans l’esprit, pour que je puisse me compléter. Je veux être tout intègre, j’effacerai la haine, la négligence, le manque d’énergie, la compétitivité, la colère, la peur… Ah, je tremble tout ! Ne me lâche pas. Écoute, dis à celui-là qui est ton Père qu’il agisse à travers toi, parce que si c’est Lui qui vient me chercher directement il me fera peur. Cette Lumière si forte m’aveugle. Ecoute, Cabouli ! –anxieux– Qu’il se passe quelque chose dans mes yeux !

Il ne se passe rien dans tes yeux.

« Écoute, Jésus, qu’on t’a crucifié. Moi aussi j’ai été crucifié. Écoute, moi j’ai déjà souffert, qu’on ne me fasse plus souffrir, il y en assez avec toi. Jésus, je ne suis pas aussi fort que toi. » Écoute, Cabouli, je tremble tout, il faut faire quelque chose pour fermer ceci, c’est comme si j’avais un cratère –il est hors d’haleine, il gémit et il pleure.

Je vais t’appliquer de l’eau bénite. (Il est toujours bon d’en avoir sous la main.)

Fais ce que tu veux. Oh, oh, oh ! Ici et ici, merci. (Je lui applique l’eau bénite sur le front, sur ses paupières fermées et sur la poitrine.)

Tranquille maintenant. Tu vas guérir et tu fermeras tout ça. Maintenant tu choisiras une couleur.

Attends, quand j’étais petit on m’a enseigné une prière que j’avais oublié, et que maintenant j’ai remémoré, elle disait quelque chose comme… Petit Jésus de ma vie, tu es un enfant comme moi. Pour ceci je t’aime tant et je te donne mon cœur.» Ah, mais ici il faut préciser… parce que je ne donne rien à personne.

Bien, tu pourrais dire « je te donne ma confiance ».

C’est ça, je te donne ma confiance, je t’ouvre mon cœur. Celui-ci est à moi, pas à toi. Fais ce que tu crois pour me conduire –il s’apaise.

Très bien, maintenant tu porteras un rayon de lumière bleue et tu t’envelopperas dans ce rayon de lumière bleue…

Elle est turquoise.

Très bien, tu absorberas la couleur bleu turquoise comme si tu respirais la couleur bleue, porte cette couleur bleue à chaque atome de ton être, remplissant ton cœur avec la couleur, tes poumons, tout ton être, comme si tu t’enveloppais dans une bulle d’air de couleur bleu.

Attends, qu’elle ne m’est pas encore arrivée à tout le corps. On était au cœur…

Les poumons… les bras… l’abdomen… les cuisses… les genoux… les jambes… les pieds.

Je semblerai un schtroumpf !

et vers le haut, le cou, la tête, les yeux, les oreilles et le cerveau, enveloppant ton cerveau avec la couleur bleue. Et maintenant, fait comme si tu t’enveloppais dans une sphère ou une bulle de couleur bleue. Comme si tu étais dedans cette bulle de couleur bleue.

Tous les autres aussi. Maintenant je dois prendre un engagement, un serment, un pacte.

Pas de pactes.

Je dois faire un accord de lien avec la Lumière, pour que mon âme n’oublie jamais. Je dois m’unir à la Lumière pour que je n’aie jamais peur de répandre la Lumière, de parler de la Lumière, d’être Lumière et de la transmettre. Que la Lumière me pénètre et que je puisse la porter à tous. L’humilité et le service… Comment pourrai-je faire ceci ?

Ça viendra au jour le jour, ne te soucie pas pour cela.

Mais j’ai besoin de faire quelque chose maintenant, j’ai besoin d’établir un lien avec la Lumière.

Bien, tu pourrais faire ceci. Moi, Orphée, je demande pardon à la Lumière et je me livre à la Lumière. Je m’engage…

Uff ! Ce mot ! Le fait est que ces mots je les ai déjà dit précédemment et elles ne sont pas encore propres. Je ne peux pas les utiliser. Est-ce que je peux dire : je m’ouvre ?

Utilise les mots les plus appropriés pour toi.

Je m’ouvre, et je m’ouvre seulement à la Lumière, à la vraie Lumière, seulement au Saint-Esprit, à la Lumière…

À la Lumière sainte et bénite.

À la Lumière sainte et bénite pour que je puisse être un émissaire et que je puisse répandre le message. Seulement au Saint-Esprit, seulement à la colombe blanche qui porte le rameau d’olivier. C’est ça, je me sens bien.

Très bien, tu va en finir en te disant à toi-même : « Je suis Orphée, je suis moi, profondément moi, et sur mon corps c’es moi qui commande ».

Je suis Orphée, je suis moi, et sur mon corps, qui est celui-ci, c’est moi qui commande.

Bien, lentement, en prenant ton temps, respire profondément, et tu ouvriras les yeux, et ceci te fera retourner à ta conscience physique comme Orphée, ce jour mardi, sept octobre deux mille trois.

Merci beaucoup à toi, Cabouli, et à tous ceux qui sont ici. Ceci a été une initiation –avec une voix et un discours complètement différents–. Il me manquait le lien que maintenant je dois soigner, cultiver, et faire grandir. J’avais un maillon perdu. C’est pour ceci que je ne pouvais pas agir de tout cœur. J’ai une grande habileté pour mettre en marche n’importe quelle technique, mais il me manquait le cœur et malgré mes efforts je ne pouvais arriver et je sentais toujours un très grand désespoir parce que je ne pouvais y mettre plus de cœur, et c’est ceci qui me manquait. Merci, un grand merci. Maintenant je me sens complet.

Comme vous aurez observé, le travail avec Orphée ne fut tout à fait facile de conduire. L’expérience d’Orphée fut dramatique et embrouillée en même temps. Il y eu des moments où moi-même je ne savais qui était en train de se manifester. Habituellement, ceci est assez claire et on peut se laisser conduire par le timbre de voix. Mais ici, tout était confus, et soit Orphée soit les âmes perdues se mélangeaient entre elles tout le temps. Maintenant, pensez-y, comment peut-on maintenir le bon sens et la conscience du « je suis » dans ces circonstances ? À quel niveau d’aliénation peut-on arriver dans une situation comme celle-ci ? Il y eut au moins cinq volontés différentes, outre Orphée. Avec une telle invasion du subconscient on ne peut pas être surpris qu’une personne perde le sens de la réalité. Cette expérience d’Orphée peut-être considéré un exemple de personnalité multiple.

Malgré la terrible confusion qui l’accablait, Orphée fut conscient qu’une des entités avait plus de force que les autres. C’est ce qui arrive d’habitude quand il y a plusieurs entités dans la même personne. Une d’elles commande sur les autres. En général, c’est l’entité dominante qui se montre en dernier lieu. C’est comme si elle envoyait en avant les autres et même les menace pour qu’elles ne la dénoncent pas. Quand les entités plus faibles quittent, il ne lui reste que se manifester.

Il semblerait que la cause principale ou la raison d’une telle invasion par des entités en Orphée ait été un pacte avec l’obscurité qu’il avait fait dans une autre vie. Ces pactes apparaissent souvent quand on travaille avec des vies passées. Comme dans la dimension de l’âme le temps n’existe pas, ces pactes gardent toute leur force. Dans la pratique, c’est comme si on venait de les faire. Tandis que le pacte est intacte, il maintient toute sa vigueur, peu importe que la personne maintenant se trouve dans une autre vie. Par rapport à l’âme tout continue égale, rien n’a changé. Il faut arriver à ce point de l’âme pour pouvoir commencer le procès de détachement et libération de toutes les énergies qui accompagnent ou harcèlent une personne.

Voyons comme a suivi Orphée après ce travail.

« Au cours de la première séance je contactai avec la fragmentation de ma personnalité et l’occupation de mon espace intérieur par un nombre élevé d’âmes perdues ou entités à cause d’une trahison à la lumière « avant le temps » comme être humain. Après de la deuxième séance je me suis trouvé très bien. La chose plus importante est que j’ai pu être très constant dans mon yoga et ma méditation du matin. J’ai été toujours très discipliné dans ma vie, mais quand l’adversité me frappait, je laissais ma pratique journalière et ceci à la fin m’enfonçait. Après du travail avec Cabouli je n’ai pas eu des chutes qui méritent être mentionnées, et ma spiritualité a augmenté avec le temps. Ma fragilité m’oblige à me travailler chaque jour du point de vue physique, émotionnel, mental et spirituel, autrement je me bloque et je souffre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je portais une telle « compagnie » avec moi. Il y a quelques années j’avais été lié à un centre qu’aujourd’hui je définirais comme sectaire. Le chef de ce centre était une dame qui canalisait et donnait les enseignements qu’elle recevait directement des entités énergétiques qui étaient liées à elle. Je ne pense pas que celle-ci soit la seule cause, loin de là. Jusqu’à quarante ans je me suis senti avec la sensation de ne pas cadrer avec les rôles et les directives que marque la société des humains. J’ai une femme, un fis et une fille, et je me sens très heureux avec eux. C’est grâce à eux que je me suis humanisé. Je vois que peu à peu je vais touchant terre, et je suis heureux que toute ma souffrance et inquiétude passées se transforment en paix, bonheur et une sensation de vie pour moi et les miens, et en service et bénéfice pour les autres. »

Dr. José Luís Cabouli. Terapia de la posesión espiritual. Técnica y práctica clínica (Thérapie de possession spirituelle. Technique et pratique clinique). Editoriones Continente. Pages 270 à 285.
Traduction : Loto Perrella.